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Chasse aux oies : pour le respect haut et fort des traditions


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Le 08 janvier 2019 ©DR


Jusqu’au 25 janvier sur son site internet, le Ministère de la Transition écologique et solidaire invite la population à se prononcer sur la prolongation des dates de chasse aux oies grises.


Défenseur des traditions, Stéphane Haussoulier, président du Syndicat Mixte Baie de Somme-Grand Littoral Picard, a tenu à participer à cette consultation publique : "Je suis favorable à la mesure souhaitée par les chasseurs de gibiers d’eau de la Baie de Somme qui revendiquent depuis toujours de pouvoir chasser au mois de février l’oie cendrée dont la destruction est par ailleurs organisée par les pays du nord de l’Europe lorsque celles-ci arrivent sur leurs territoires. Le bon sens ne nuit pas à la gestion des affaires publiques !"

Alors que la chasse aux canards cessera le 31 janvier, le projet d’arrêté vise à permettre pour l’oie cendrée, espèce en très bon état de conservation et causant des dommages aux cultures ou aux écosystèmes, d’être chassée par dérogation jusqu’au 28 février. Les deux autres oies (rieuse et des moissons) pourront l’être jusqu’au 10 février.

«La question de la date de fermeture de la chasse des oies fait l’objet d’études et de débats depuis plusieurs années, explique le Ministère. La population européenne des oies cendrées est en forte expansion, plus qu’aucune autre espèce d’oiseau chassable, en raison notamment des modifications d’habitats et des pratiques de chasse. L’effectif global de cette population a augmenté d’environ 30 000 individus au milieu des années 1960, est passé à un effectif de 120 000-130 000 au milieu des années 1980, pour atteindre environ 1 200 000 en 2017.»

Le projet d’arrêté fixe un quota de 5 000 oies cendrées, pour la période du 1er février au 28 février 2019, pour tout le territoire métropolitain. Les chasseurs devront déclarer chaque prélèvement via une application sur leur téléphone mobile.
Les prélèvements seront communiqués chaque jour par les fédérations départementales des chasseurs à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.

+ d’infos




  icone_pdf Télécharger l'arrêté (0.04Mo)









Commentaires

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"Le respect c'est de leur foutre la paix !"


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paulk, le 08/01/2019 à 11h32
Le respect c'est de leur foutre la paix !

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olivier, le 11/01/2019 à 11h33
Le Syndicat Mixte gère un Parc ornithologique (Parc du Marquenterre), reconnu au niveau européen et qui prône la protection des espèces et de la biodiversité, sensibilise la jeune génération aux enjeux de notre environnement si fragile. En parallèle, son président encourage la chasse des oies qui, soit disant, menacent les cultures, ce qui est totalement faux. Il n'y a pas là une contradiction ?

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matt olivier, le 11/01/2019 à 12h01
Le président du Syndicat Mixte, non chasseur mais maire de la commune de France considérée comme le phare de la chasse au gibier d'eau tout en étant la ville la plus touristique de la Baie de Somme, partage le même regard sur ce dossier que les Ministres de l'Environnement. Il n'y a donc aucune contradiction. La pratique de la chasse à la hutte n'est pas nuisible à l'environnement. Le numéro 54 du magazine Baie de Somme, en ligne sur ce site, l'explique bien.
matt, le 11/01/2019 à 11h48
Le SMBSGLP gère le parc du Marquenterre, bien du Conservatoire du littoral, comme il gère les propriétés de cet établissement public en Picardie maritime : parcelles à pâturer, marais et zones humides, huttes de chasse... Le Syndicat et le Conservatoire sont liés par des conventions avec la fédération départementale de la chasse et des associations à qui l'usage cynégétique est transmis dans le Hable d'Ault, à Quend, Villers-sur-Authie... Comme quoi chasse raisonnée et écologie font bon ménage !

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matt, le 11/01/2019 à 11h50
Chasse responsable + écologie tolérante = respectueux partage des usages (de la nature).

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philippe-édouard, le 11/01/2019 à 14h05
Faut-il tomber dans l'obscurantisme et licencier tous les salariés qui, de Fort-Mahon Plage à Mers-les-Bains, travaillent pour le tourisme (hôtellerie, restauration, commerces, activités sportives, guidage, musées...) et qui assouvissent, sur leur temps libre, leur passion : le loisir de la chasse ? Attention de ne pas tomber dans l'intégrisme ! Car de nombreux guides en Baie de Somme qui accueillent les touristes sont chasseurs. Ce ne sont pas pour autant des criminels !

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emma philippe-édouard, le 11/01/2019 à 14h29
Bien dit ! Certains commentaires sur Facebook sont affligeants. Leurs auteurs oublient même leur devoir de réserve au regard de leur profession... Faut-il rappeler aux donneurs de leçons anti chasse que les guides nature natifs de la Baie sont pour la plupart chasseurs ou respectueux de cet art de vivre alors que ceux, venus de l'extérieur, du monde urbain, intéressés par le profit, par la poule aux oeufs d'or comme ils surnomment l'estuaire, crachent sur cette tradition ? Vive la Baie libre !
eleven, le 15/02/2019 à 20h44
Des centaines d'espèces menacées, disparaissent....mais à quand la disparition du plus dangereux des animaux : l'homme....

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